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Les jardins du monde

Voyageons dans ces jardins extraordinaires !
Qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, géométriques, symboliques ou romantiques, ils subliment la nature et nous rappellent combien elle est importante pour notre équilibre.

Les jardins à la française

Les jardins du monde

Inspiré des jardins italiens de la Renaissance, le jardin à la française trouve son paroxysme au 17ème siècle. De grands paysagistes aménagent les parcs des châteaux d’une nouvelle manière qui désormais oublie le jardin “utile” du modèle médiéval, optent pour les plantes d’ornement et s’attachent à mettre de l’ordre dans la nature.
Le jardin devient une composition architecturale harmonieuse où symétrie et perspective sont les maîtres mots. Le jardinier y crée une succession d’espaces géométriques où le végétal devient sculpture, voire broderie, les bassins se font miroirs, et les jets d’eau cristal.
Le jardin à la française a ses codes, et on le reconnaît à : ses allées rectilignes dans l’axe du château, immenses et ouvertes sur l’infini, traversant carrés de pelouse et parterres de fleurs, ses espaces bordés de haies, qui renferment massifs et broderie de buis. On y trouve également des topiaires, ces arbustes taillés dans des formes géométriques ou figuratives, ainsi que des labyrinthes et des salles vertes, son Orangerie est aussi un élément emblématique.
Ce bâtiment largement vitré, accueille les arbres délicats, originaires des pays chauds tels les orangers (qui lui ont donné son nom), les citronniers, grenadiers et autres palmiers ne supportant pas les températures de nos hivers.
Autre espace incontournable : le Potager. Là encore, on n’oublie pas la géométrie, puisqu’il s’organise en “carrés” bordés de haies. On y trouve la plupart du temps des fruits et légumes rares comme c’est le cas dans le potager du Roi à Versailles où l’on peut admirer le potiron bleu de Hongrie ou encore la poire Bon-chrétien d’hiver…
Ajoutons à cela l’omniprésence de l’eau sous forme de fontaines, bassins, voire canaux et cascades.

Les jardins à la française ne sont plus aujourd’hui le privilège des puissants. Ils sont nombreux à être ouverts au public. Fleurons de notre patrimoine, ils nous invitent à la promenade dans un cadre somptueux.

Les jardins anglais

Les jardins du monde

Totalement opposé au jardin à la française, le modèle du jardin anglais se répand au 18ème siècle. Il est la manifestation d’un changement de mentalité qui, dans le sillage de la peinture et de la littérature, tend vers une nouvelle approche de la nature. Il est l’expression d’une pensée qui se libère.
C’est donc un retour vers un cadre naturel. Le décor, bien que savamment composé, recrée l’aspect sauvage de la nature. L’ambiance est à la poésie, les paysages sont des tableaux inspirés.
Pas de symétrie dans ce jardin, mais des constantes qui donnent au lieu tout son caractère :

  • La verdure domine : elle est omniprésente sous forme d’arbustes, de fourrés, de pelouse. Elle sert d’écrin à des fleurs aux tons pastel, les chemins et allées qui le parcourent sont sinueux. Ceux-ci structurent le jardin et contribuent à l’irrégularité qui fait son charme.
  • Une règle primordiale : l’abondance. Les plates-bandes y sont débordantes de fleurs, les plantes y poussent à profusion laissant l’impression que la nature n’a pas été transformée.
  • Spécialité anglaise incontournable : le mixed-border. Mélange de végétaux vivaces et de plantes de saisons, il a trouvé sa place dans le jardin anglais au 19ème siècle.
  • Il est également un lieu privilégié pour les massifs de rosiers, voire les roseraies, qui offrent une riche palette de couleurs et affirment le côté romantique de l’endroit.
  • Il est agrémenté de petits bancs, statues ou de rochers, placés çà et là au détour d’un chemin, ou dans une clairière.

Ouvert sur l’extérieur, il est un lieu idéal de promenade. Les mélanges subtils de couleurs, les jeux d’ombre et de lumière, l’ouverture sur l’extérieur, en font un endroit propice à la rêverie.

Les jardins japonais

Les jardins du monde

A mille années lumière des jardins à la française basés sur des principes géométriques, les jardins japonais sont empreints du culte de la nature. Ils nous viennent de la nuit des temps, et se sont enrichis des influences religieuses et philosophiques des peuples immigrants. Ce sont plus précisément les Chinois, au travers du culte bouddhiste imposé un temps au peuple japonais, qui marqueront l’histoire de leurs jardins.

De cette histoire sont nés cinq types de jardins traditionnels, qui ont en commun une représentation poétique et artistique de la nature.

  • Le jardin “Shinden” : le plus ancien au sens du jardin “codifié” (794-1185). Il est une représentation en miniature de la nature et plus particulièrement de la mer. On y trouve donc un étang avec de petites îles reliées entre elles par des ponts, puis au rivage à un pavillon invitant à la contemplation.
  • Le jardin “Zen” : ou jardin sec (1185-1568). Peu ou pas de végétation dans ces jardins, constitués essentiellement de pierres et de sable. Dans ces espaces, la simplification et la symbolique sont poussées à l’extrême. Ils sont avant tout des lieux de contemplation.
  • Le jardin de Thé (1573-1603) : issu des jardins contemplatifs des temples zen, il comporte un chemin sur lequel on peut se déplacer. On y découvre des lanternes, un bassin d’ablution, et quelques arbres. Ce paysage invite au détachement et à la méditation, qui sera poursuivie lors de la cérémonie du thé.
  • Le jardin “promenade” (1603-1668) : fastueux, il est organisé autour d’un lac, et se visite en empruntant un sentier qui en fait le tour. La nature y est savamment mise en scène et chaque arrêt sur le chemin permet au visiteur de découvrir une vue différente du paysage. Le but n’est plus l’invitation à la contemplation ou à la méditation, mais essentiellement la beauté du lieu.
  • Le jardin cours : Il trouve sa place dans une cour intérieure, sur un toit ou une terrasse, et est donc de petite surface (on parle d’un standard de 3,31 m2). Il est fortement inspiré du jardin de thé. En effet, on y retrouve des lanternes, un bassin d’ablution et quelques arbres.

Ces jardins, tous traditionnels ont trouvé leur adaptation au monde moderne, et sont arrivés jusqu’à nous, avec leur lot de symboles, témoins de la forte identité du peuple japonais. Nombreux sont ceux d’entre nous, qui, en recherche de sérénité, se sont créé leur petit espace “japonais”, et ont “adopté” bonsaïs ou carpes koï.

Daniel moquetc'est